LA MÉDITATION
Je me souviens du jour où j’ai reçu mes cahiers de métaphysique appliquée par la poste. J’étais fébrile d’ouvrir l’enveloppe épaisse qui contenait mes cahiers de leçons. C’était presque hier, en 2018. La 1re leçon du Dr Verrier parlait de la méditation. Celle du cahier orange, cours de base.
D’abord, nous avions un résumé de la méditation mystique. Après s’être familiarisé avec ce premier type de méditation, il nous proposait la méditation affirmative. Cette dernière serait la pierre angulaire de notre formation à l’institut. Enfin, la consigne nous invitait à la pratique de la méditation au quotidien.
Dans une lettre jointe avec le contenu du cours, il nous était fortement suggéré de lire le cahier au propos de la méditation en premier lieu. Les détails techniques étaient plus élargis que la 1re leçon. Deux choses importantes que je tiens à faire remarquer; un, c’est qu’il y avait un cahier entier sur le sujet et deux, la méditation devait (j’espère que tous l’aient fait) nous suivre dans notre quotidien. Le message était clair, il nous démontrait l’IMPORTANCE DE MÉDITER.
L’ÉQUILIBRE
La métaphysique sans la méditation n’existe presque pas. Un maître zen m’a enseigné que certaines personnes vivaient un état de méditation constante. Du moins, c’est rare! Tellement rare que peu de gens atteignent ce niveau de conscience. Généralement, ce sont des mystiques qui parviennent à cet état.
Comme le mentionne le Dr Verrier, les mystiques n’ont pas usé de leur nouvel état de conscience pour en faire un usage d’abondance, de guérison ou d’aide envers leurs prochains. Une histoire philosophique raconte pourquoi :
Il était une fois, un homme nommé Eli. Eli était un homme bon et juste, mais il était troublé par la présence du mal dans le monde. Un jour, il décida de chercher Dieu pour lui demander pourquoi le mal existait.
Eli voyagea à travers des montagnes et des vallées, des déserts et des océans, jusqu’à ce qu’il atteigne un sommet où il sentit la présence divine. Là, il s’agenouilla et demanda à Dieu : “Pourquoi le mal existe-t-il dans le monde ? Pourquoi y a-t-il tant de souffrance et de douleur ?”
Dieu entendit la question d’Eli et lui répondit : “Eli, je vais te montrer l’univers.” Soudain, Eli se retrouva flottant dans l’espace, regardant les étoiles, les galaxies et les nébuleuses. Il vit la naissance et la mort des étoiles, la collision des galaxies, la formation des planètes.
Puis, Dieu dit à Eli : “Regarde bien, Eli. Que vois-tu ?” Eli regarda et vit l’équilibre. Il vit comment la mort d’une étoile donnait naissance à de nouvelles étoiles et à de nouveaux systèmes solaires. Il vit comment la collision des galaxies créait de nouvelles étoiles et de nouvelles formes de vie. Il vit comment la destruction apportait la création.
Eli comprit alors que le mal et la souffrance faisaient partie de l’équilibre de l’univers. Tout comme la mort d’une étoile permet la naissance d’une nouvelle vie, la présence du mal permet l’émergence du bien. La souffrance permet la croissance et le développement. L’équilibre entre le bien et le mal est nécessaire pour l’évolution et la croissance de l’univers.
Eli retourna sur terre avec une nouvelle compréhension de l’univers et de la présence du mal. Il réalisa que même dans les moments les plus sombres, il y a toujours de la lumière, et que même dans la douleur, il y a toujours de l’espoir. Et avec cette nouvelle compréhension, Eli vécut le reste de sa vie avec une plus grande paix et une plus grande acceptation de l’équilibre de l’univers.
LES EFFETS MYSTIQUES
Il est grand le mystère de la méditation. Seulement, nous commençons à en apprendre beaucoup à son sujet. Le neurologue Dr Beauregard à étudier le cerveau de religieuses en état mystique. À sa grande surprise, ce n’était pas une partie spécifique du cerveau, mais plusieurs régions de l’encéphale qui réagissait. Des hémisphères habituellement destinés à des fonctions telles que la perception, les émotions ou la conscience de soi. Méditer permet catégoriquement d’illuminer notre cerveau.
Les mystiques ayant développé un état de conscience supérieur comprennent que tout est parfait. Lorsqu’on vit cet état de conscience, une expansion de notre perception, de nos sens, s’établit. Le mal disparait, seul le bien existe, comme la lumière fait disparaître l’obscurité. Plusieurs mots mystiques ont été inventés pour décrire cet état :
Illumination :
– Synonymes : éclair, inspiration, lumière, éclairement, embrasement.
– Description : L’illumination peut se référer à une inspiration subite ou à une prise de conscience. En termes religieux, cela peut aussi signifier une lumière divine ou une révélation spirituelle.
Nirvana :
– Synonymes : ataraxie, béatitude, paradis.
– Description : Dans le bouddhisme, le nirvana est l’état d’extinction de tout désir, ce qui entraîne la fin du cycle des réincarnations. C’est un état de sérénité complète.
Félicité :
– Synonymes : bonheur, béatitude, contentement, joie, plaisir.
– Description : La félicité est un grand bonheur ou une joie intense. C’est un sentiment de satisfaction et de bien-être.
Notez que la plupart des mystiques qui atteignent ces niveaux de consciences ont un point commun, le bien, le bon, l’amour, la joie. Rien de négatif. Pour eux, le mal n’existe pas. À la limite d’expliquer que le mal n’existe pas, ils diront que tout est équilibré. Entretenir un esprit positif est un rappel important pour le méditant qui cherche à atteindre cette forme d’état de conscience.
POURQUOI MÉDITER
La méditation est importante pour le métaphysicien afin d’ouvrir les chemins neuronaux qui vont lui permettre d’explorer sa conscience. En 2024, c’est un fait scientifique.
Certaines théories comme celles de la conscience quantique suggèrent que le cerveau est un récepteur de cet éther. Cette théorie vient expliquer plusieurs comportements pour le métaphysicien comme celui de la manifestation physique de nos idées.
Le rôle du métaphysicien est vaste, mais un dénominateur commun est celui de promouvoir un esprit positif. La méditation nous ancre dans cet état de bienfaisance en apaisant le stress qui embrouille l’esprit.
Lorsqu’on travaille en relation d’aide, il est primordial d’être réceptif à l’autre devant soi. D’être à son écoute sans l’orienter exige que notre cerveau excelle à son meilleur. La méditation…
MALADIE SPIRITUELLE
Le métaphysicien doit vaincre l’acédie. La langue des oiseaux est assez parlante pour ne pas faire de jeux de mots (ASSEZ DIT). 😉 Cette maladie spirituelle survient lorsqu’on a assez dit au sujet de notre pratique spirituelle. Donc, lorsqu’on ne veut plus méditer, c’est qu’on est en phase de dépression, parfois très légère. Notre zèle laisse place à un désintérêt, à la paresse et même à un dégoût de notre pratique.
Il est important de se lever et d’agir. Le soutien entre pairs est l’aide la plus précieuse qui puisse nous motiver et nous redonner l’espoir de continuer. Lorsque nous vivons des paliers spirituels, le manque d’intérêt nous habite rapidement, il faut donc agir vite. Parler avec d’autres métaphysiciens va créer un sentiment d’unicité, cela va raviver de nouveaux intérêts, apporter un regard neuf et créer la sérendipité. Quoi de mieux que deux métaphysiciens pour discuter de métaphysique ?
Une solution simple et efficace pour les praticiens de la métaphysique appliquée est de vaincre l’acédie par un changement de routine. Changer d’endroit pour méditer. Créez ou joignez-vous à un groupe de méditation collectif. Relisez vos leçons. Explorez une technique de méditation différente. Documentez-vous au sujet de la vie d’une mystique célèbre. Formulez l’intention de méditer quotidiennement.
CONCLUSION
À vous, mes amis métaphysiciens, je souhaitais simplement apporter un brin de lumière dans vos pratiques métaphysiques. Je crois que nous devons revenir sans cesse sur le sujet de la méditation puisqu’elle est le roc de notre méthode. Elle n’est pas 1re leçon pour rien! Le mysticisme, cette pratique de découverte de Dieu par l’approche personnelle et interne est magnifique et sans doute la plus sublime. J’entends souvent des gens dire qu’il n’adhère pas à la religion, mais qu’ils sont spirituels. Je crois plutôt qu’ils sont mystiques sans le savoir.
Enfin, entraidons-nous! Je crois que la métaphysique appliquée offre un intérêt mystique, mais que son but est de s’élargir au-delà de notre personne en étant un catalyseur pour les autres. La technique enseignée par le Dr Verrier nous offre un cadre spirituel complet que nous pouvons partager avec autrui. Comme il est proposé dans ses enseignements, formons des groupes de méditations, c’est l’une des meilleures façons d’appliquer la métaphysique.
André Giguère Msc.D.
Membre de l’Association International des Métaphysiciens et Métaphysiciennes
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